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== Administration système ==
== Administration système ==


* NetworkManager tente de détecter par défaut les conflits d'usage d'adresse IPv4 avec le protocole Address Conflict Detection avant de l'attribuer à la machine ;
'''NetworkManager tente de détecter par défaut les conflits d'usage d'adresse IPv4 avec le protocole ''Address Conflict Detection'' (RFC 5227) avant de l'attribuer à la machine.''' En somme au moment de s'attribuer une adresse IP donnée, une requête ARP est envoyée au réseau concernant cette adresse. Si une réponse est obtenue, l'adresse est déjà utilisée et n'est donc pas exploitable sans perturber le réseau. Ce mécanisme existe pour les réseaux avec IP fixes ou même avec un serveur DHCP central car rien n'empêche la présence d'une machine configurée avec une IP fixe dans le réseau malgré tout. Si le réseau a un serveur DHCP et qu'un conflit est détecté, la réponse ''DHCPDECLINE'' sera envoyée pour obtenir peut être une autre adresse. En cas de conflit une erreur sera rapportée permettant à l'utilisateur de diagnostiquer le problème et d'y apporter une solution. Par défaut le système attendra 200 ms avant de décider qu'il n'y a aucune réponse. Pour l'IPv6 cela est inclus dans le standard RFC 4862 ce qui rend ce changement non nécessaire dans ce cas de figure.
* NetworkManager va utiliser une adresse MAC aléatoire par défaut pour chaque réseau Wifi différent, et cette adresse sera stable pour un réseau donné. Cela permet de concilier vie privée et confort d'utilisation ;
 
* Les unités système de systemd vont utiliser par défaut beaucoup d'options pour améliorer la sécurité des services ;
'''NetworkManager va utiliser une adresse MAC aléatoire par défaut pour chaque réseau Wifi différent, et cette adresse sera stable pour un réseau donné.''' En effet, certains systèmes utilisent l'adresse Mac pour identifier les machines en déplacement de réseau en réseau permettant une pseudo géolocalisation ce qui nuit à la vie privée. Mais la méthode usuelle de changer d'adresse MAC aléatoirement à chaque connexion pose un problème en cas de réseau restreignant l'accès à certaines adresses MAC uniquement ou en changeant d'adresse IP à chaque reconnexion. Cette méthode est un compromis entre le respect de la vie privée et le confort d'utilisation. Cela est fait en ajoutant la configuration `wifi.cloned-mac-address=”stable-ssid` dans le nouveau fichier `/usr/lib/NetworkManager/conf.d/22-wifi-mac-addr.conf`.
* Les entrées des politiques SELinux qui font référence au répertoire /var/run font maintenant référence au répertoire /run ;
 
* L'outil SSSD ne prend plus en charge les fichiers permettant de gérer les utilisateurs locaux ;
'''Les entrées des politiques SELinux qui font référence au répertoire `/var/run` font maintenant référence au répertoire `/run`.''' Il y a dix ans déjà que le premier répertoire a bougé vers le deuxième chemin mais SELinux a gardé les vieilles règles en utilisant un lien d'équivalence entre eux pour permettre leur utilisation. Cependant certains outils comme ''restorecon'' ne gèrent pas bien cette situation tout comme les administrateurs systèmes qui ne sont pas sûrs de comment écrire proprement de nouvelles règles. Pour résoudre le problème le lien d'équivalence passe de `/run = /var/run` à `/var/run = /run`.
 
'''L'outil SSSD ne prend plus en charge les fichiers permettant de gérer les utilisateurs locaux.''' Il pouvait parser les fichiers `/etc/passwd` et `/etc/group` via l'utilisation de l'option `id_provider=files`. Cependant cette option n'est plus proposée par le projet officiel et n'était à l'époque conservée que pour permettre l'authentification via des cartes à puce ou l'enregistrement de sessions. Mais dans les deux cas il est possible de passer à la méthode ''proxy'' via l'option `id_provider=proxy` pour le remplacer dans ces cas d'usage. [https://sssd.io/docs/files-provider-deprecation.html Un guide officiel est proposé pour effectuer la conversion pour ceux qui en ont besoin].
 
* DNF ne téléchargera plus par défaut la liste des fichiers fournie par les différents paquets ;
* DNF ne téléchargera plus par défaut la liste des fichiers fournie par les différents paquets ;
* L'outil fwupd pour mettre à jour les firmwares va utiliser passim comme cache pour partager sur le réseau local les métadonnées liées aux mises à jour disponibles pour les firmwares ;
* L'outil fwupd pour mettre à jour les firmwares va utiliser passim comme cache pour partager sur le réseau local les métadonnées liées aux mises à jour disponibles pour les firmwares ;
* Les systèmes Fedora Silverblue et Kinoite disposent de bootupd pour la mise à jour du chargeur de démarrage ;
* Les systèmes Fedora Silverblue et Kinoite disposent de bootupd pour la mise à jour du chargeur de démarrage ;
* Le paquet libuser est marqué en voie de suppression pour Fedora 41 alors que le paquet passwd est supprimé ;
* Le paquet libuser est marqué en voie de suppression pour Fedora 41 alors que le paquet passwd est supprimé ;

Revision as of 20:50, 4 April 2024

En ce mardi XX avril, les utilisateurs du Projet Fedora seront ravis d'apprendre la disponibilité de la version Fedora Linux 40.

Fedora Linux est une distribution communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora Linux peut être vue comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

Cette 40e édition propose principalement une mise à jour de son interface principale GNOME 46 et de son concurrent KDE Plasma 6 qui passe à Wayland par défaut au passage.

Expérience utilisateur

Passage à GNOME 46. Cette version se démarque par beaucoup d'améliorations pour son navigateur de fichiers nommé Fichiers. Il dispose dorénavant, en plus d'une recherche dans le dossier et sous-dossiers en cours, d'une recherche globale utilisable via le bouton dédié avec une icône de loupe ou par le raccourci clavier Ctrl+Shift+F (contrairement à la recherche locale qui se fait via le raccourci Ctrl+F). Il permet de chercher dans l'ensemble du répertoire utilisateur voire davantage selon les préférences de l'utilisateur.

L'icône de loupe prend place où était l'icône de progression lors des opérations sur les fichiers comme les décompressions ou la copie de fichiers. De fait ces opérations sont affichées en bas de la barre latérale ce qui permet d'afficher plus d'information en un coup d’œil. L'application bénéficie en outre d'améliorations de performances en particulier pour afficher de gros dossiers avec des images ou lors du passage d'une vue liste à une vue par icônes et vice-versa. Plus de périphériques sur le réseau peuvent être découverts automatiquement permettant notamment de parcourir leurs fichiers.

GNOME prend en charge les comptes Microsoft OneDrive ce qui permet de facilement parcourir les fichiers sauvegardés avec ce service. Dans les comptes à distance, le protocole WebDAV est aussi pris en charge pour l'accès à des calendriers, listes de contacts et autres fichiers partagés. Pour l'authentification de ces comptes en ligne, le navigateur par défaut est utilisé dorénavant ce qui permet d'utiliser une plus grande diversité de moyens d'authentifications comme l'usage de périphériques USB dédiés.

Pour les amateurs de la connexion distante, il est maintenant possible de se connecter à GNOME graphiquement à distance via le protocole RDP. Auparavant seulement une session ouverte pouvait être pilotée ainsi. Cette option est désactivée par défaut et nécessite des droits appropriés, tout se configure via le panneau de configuration tout comme le bureau distant.

En parlant du panneau de configuration, ce dernier a été amélioré en regroupant plusieurs configurations par sections afin d'améliorer la clarté de l'application. La liste des menus devenait particulièrement importante et rendait difficile la localisation des éléments à configurer. De plus, la configuration du pavé tactile a été améliorée pour permettre de choisir entre le clic dans un coin ou le clic à deux doigts pour réaliser l'équivalent d'un clique droit avec ce périphérique.

Côté accessibilité, le lecteur d'écran Orca a été modernisé pour le rendre plus performant, plus fiable et plus compatible avec les applications Wayland ou exécutés dans un bac à sable tel que Flatpak. Il est possible de couper temporairement Orca avec le raccourci clavier Ctrl+Alt+Shift+Q ce qui est particulièrement utile en cas de conflit entre deux lecteurs d'écran ou si une application utilise du son aussi.

Les notifications dans GNOME rapportent l'application qui les ont émises et permet d'étendre facilement la notification afin de pouvoir la visualiser en entier, utilisant une vue plus compacte par défaut.

De manière plus générale, GNOME bénéfice d'améliorations de performances notamment pour son terminal, son moniteur système qui bénéficie d'un graphe dédié aux entrées / sorties sur les espaces de stockage, pour l'enregistrement de l'écran, le visionneur d'images ou encore pour la recherche globale de GNOME. L'ensemble des applications GTK4 bénéficient d'un nouveea moteur de rendu qui améliore le rendu du texte mais aussi les performances.

L'environnement de bureau KDE Plasma change de version majeure avec sa nouvelle version 6. Au passage Plasma 6 utilise Wayland par défaut, et s'il était prévu de supprimer totalement la possibilité de l'utiliser avec X11 pour simplifier la maintenance, des volontaires ont permis de repousser l'échéance pour l'instant.

Sous le capot, cette version utilise la nouvelle bibliothèque majeure graphique qu'elle emploie à savoir Qt 6. C'était l'occasion par ailleurs de rationaliser les différentes couches techniques et APIs internes afin de supprimer ce qui n'était plus au goût du jour ou trop peu employé pour être maintenu.

Cette version propose la prise en charge partielle du rendu des couleurs en HDR pour les applications et matériel compatibles, mais aussi un profil de couleur spécifique par écran afin d'avoir un rendu fidèle des couleurs. Dans cette thématique pour les personnes souffrant de daltonisme ou d'autres formes de maladies dichromatiques peuvent utiliser des filtres pour améliorer la lisibilité des applications et de leur contenu.

Dans les changements plus classiques, la barre principale est par défaut en mode flottant comme pour beaucoup de dock d'autres environnement de bureaux ou systèmes d'exploitation. Il est bien sûr possible de changer tout cela dans les paramètres et plus encore concernant cette barre principale. Concernant l'affichage principal, l'effet cube en cas de changement de bureau virtuel est de nouveau possible. Pour la capture d'écran, il est possible de choisir une zone arbitraire de l'écran, mais en plus pour un enregistrement vidéo d'utiliser le codec VP9 et de choisir la qualité de l'enregistrement.

Le thème par défaut de l'environnement nommé Breeze bénéficie d'un rafraichissement, il utilise moins de cadre et a un affichage un peu plus compacte.

Comme pour GNOME, la recherche a bénéficié d'un effort important. En plus de permettre la conversion de fuseaux horaires ou de trier les résultats par type, les performances sont grandement améliorées : 200% plus rapide pour chercher des documents, 60% plus rapide pour trouver une application, le tout jusqu'à moins 30% d'usage du processeur. La recherche obtient les résultats pour les textes traduits dans votre langue ou en anglais pour les noms ou les descriptions d'applications par exemple.

Il est dorénavant possible de s'authentifier par mot de passe ou par empreinte digitale en même temps, il n'est plus nécessaire de forcer l'une des deux options.

Et tant d'autres changements encore.

Gestion du matériel

Fourniture de ROCm 6 pour améliorer la prise en charge de l'IA et le calcul haute performance pour les cartes graphiques ou accélérateurs d'AMD. Il permet la prise en charge des puces AMD Instinct MI300A et MI300X, et fourni de nouveaux algorithmes optimisés du mécanisme d'attention et de bibliothèques de communication. Il permet l'usage de flottant 8 bits pour gagner en consommation mémoire du modèle pour PyTorch et hipblasLT. Via la plateforme AMD Infinity Hub, il est possible d'obtenir des paquets prêts à l'usage pour certains travaux en IA ou calcul haute performance notamment pour les calculs scientifiques.

Passage à l'étape 2 de la prise en charge du noyau unifié nommée UKI (donc unifiant noyau, initrd, ligne de commande du noyau et signature) pour les plateformes avec UEFI mais rien ne change par défaut à ce sujet. L'objectif dans cette phase est de pouvoir démarrer sur de tels noyaux directement sans chargeur de démarrage intermédiaire, tout en offrant la possibilité de démarrer sur d'autres noyaux et de passer automatiquement au noyau suivant par défaut suite à une mise à jour. Les machines Aarch64 (ARM 64 bits) peuvent également s'en servir dorénavant. [Une image pour cette architecture et x86_64 doit également être fournie pour un contexte de virtualisation en étant basés sur ces fichiers kickstart.](https://gitlab.com/kraxel/fedora-uki)

Si vous souhaitez tester cela sur un système existant, vous pouvez installer les paquets virt-firmware, uki-direct avant d'exécuter le script sh /usr/share/doc/python3-virt-firmware/experimental/fixup-partitions-for-uki.sh pour configurer les partitions proprement afin d'être découvrables par le système, puis enfin installer le paquet 'kernel-uki-virt pour qu'il installe le noyau proprement avec la nouvelle méthode. Il est préférable de tester cela sur une machine virtuelle ou si vous savez ce que vous faites avec du matériel standard type ahci / nvme pour le stockage principal. Bien sûr ce travail reste expérimental et est réservé à ceux qui savent ce qu'ils font.

Internationalisation

Le gestionnaire d'entrée de saisie IBus passe à la version 1.5.30. Les commandes pour lancer et relancer IBus fonctionnent depuis l'environnement Plasma Wayland dorénavant, et pour cet environnement aussi les préférences sont maintenant accessibles depuis le menu non contextuel.

Mise à jour de ibus-anthy 1.5.16 pour la saisie du japonais. Le principal changement est la conversion possible de ère japonaise avec 2024.

Administration système

NetworkManager tente de détecter par défaut les conflits d'usage d'adresse IPv4 avec le protocole Address Conflict Detection (RFC 5227) avant de l'attribuer à la machine. En somme au moment de s'attribuer une adresse IP donnée, une requête ARP est envoyée au réseau concernant cette adresse. Si une réponse est obtenue, l'adresse est déjà utilisée et n'est donc pas exploitable sans perturber le réseau. Ce mécanisme existe pour les réseaux avec IP fixes ou même avec un serveur DHCP central car rien n'empêche la présence d'une machine configurée avec une IP fixe dans le réseau malgré tout. Si le réseau a un serveur DHCP et qu'un conflit est détecté, la réponse DHCPDECLINE sera envoyée pour obtenir peut être une autre adresse. En cas de conflit une erreur sera rapportée permettant à l'utilisateur de diagnostiquer le problème et d'y apporter une solution. Par défaut le système attendra 200 ms avant de décider qu'il n'y a aucune réponse. Pour l'IPv6 cela est inclus dans le standard RFC 4862 ce qui rend ce changement non nécessaire dans ce cas de figure.

NetworkManager va utiliser une adresse MAC aléatoire par défaut pour chaque réseau Wifi différent, et cette adresse sera stable pour un réseau donné. En effet, certains systèmes utilisent l'adresse Mac pour identifier les machines en déplacement de réseau en réseau permettant une pseudo géolocalisation ce qui nuit à la vie privée. Mais la méthode usuelle de changer d'adresse MAC aléatoirement à chaque connexion pose un problème en cas de réseau restreignant l'accès à certaines adresses MAC uniquement ou en changeant d'adresse IP à chaque reconnexion. Cette méthode est un compromis entre le respect de la vie privée et le confort d'utilisation. Cela est fait en ajoutant la configuration wifi.cloned-mac-address=”stable-ssid dans le nouveau fichier /usr/lib/NetworkManager/conf.d/22-wifi-mac-addr.conf.

Les entrées des politiques SELinux qui font référence au répertoire /var/run font maintenant référence au répertoire /run. Il y a dix ans déjà que le premier répertoire a bougé vers le deuxième chemin mais SELinux a gardé les vieilles règles en utilisant un lien d'équivalence entre eux pour permettre leur utilisation. Cependant certains outils comme restorecon ne gèrent pas bien cette situation tout comme les administrateurs systèmes qui ne sont pas sûrs de comment écrire proprement de nouvelles règles. Pour résoudre le problème le lien d'équivalence passe de /run = /var/run à /var/run = /run.

L'outil SSSD ne prend plus en charge les fichiers permettant de gérer les utilisateurs locaux. Il pouvait parser les fichiers /etc/passwd et /etc/group via l'utilisation de l'option id_provider=files. Cependant cette option n'est plus proposée par le projet officiel et n'était à l'époque conservée que pour permettre l'authentification via des cartes à puce ou l'enregistrement de sessions. Mais dans les deux cas il est possible de passer à la méthode proxy via l'option id_provider=proxy pour le remplacer dans ces cas d'usage. Un guide officiel est proposé pour effectuer la conversion pour ceux qui en ont besoin.

  • DNF ne téléchargera plus par défaut la liste des fichiers fournie par les différents paquets ;
  • L'outil fwupd pour mettre à jour les firmwares va utiliser passim comme cache pour partager sur le réseau local les métadonnées liées aux mises à jour disponibles pour les firmwares ;


  • Les systèmes Fedora Silverblue et Kinoite disposent de bootupd pour la mise à jour du chargeur de démarrage ;
  • Le paquet libuser est marqué en voie de suppression pour Fedora 41 alors que le paquet passwd est supprimé ;
  • Le paquet cyrus-sasl-ntlm a été supprimé ;
  • La gestion des droits utilisateurs pam_userdb passe de la base de données BerkeleyDB à GDBM ;
  • Le filtre antispam bogofilter utilise SQLite au lieu de BerkeleyDB pour gérer sa base de données interne ;
  • Le serveur LDAP 389 passe de la version 2.4.4 à la version 3.0.0 ;
  • Le paquet iotop est remplacé par iotop-c ;
  • L'orchestrateur de conteneurs Kubernetes évolue de la version 1.28 à la version 1.29 ;
  • Par ailleurs ses paquets sont restructurés ;
  • Pendant que podman est mis à jour vers la version 5 ;
  • Le paquet wget2 remplace le paquet wget en fournissant une nouvelle version ;
  • Le gestionnaire de base de données PostgreSQL migre vers sa 16e version ;
  • Les paquets MySQL et MariaDB sont remaniés et mis à jour vers la version 10.11.

Développement

  • Mise à jour de la suite de compilation GNU : GCC 14.0, binutils 2,41, glibc 2.39 et gdb 14.1 ;
  • La suite de compilateurs LLVM est mise à jour à la version 18 ;
  • Mise à jour de la bibliothèque C++ Boost à la version 1.83 ;
  • Le langage Go passe à la version 1.22 ;
  • Le JDK de référence pour Java passe de la version 17 à 21 ;
  • Mise à jour du langage Ruby 3.3 ;
  • Le langage PHP utilise la version 8.3 ;
  • La boîte à outils pour le machine learning PyTorch fait son entrée dans Fedora ;
  • Le paquet python-sqlalchemy utilise la nouvelle branche majeure 2.x du projet, le paquet python-sqlalchemy1.4 est proposé pour garder la compatibilité ;
  • La bibliothèque de validation des données Pydantic utilise dorénavant la version 2 ;
  • La bibliothèque Thread Building Blocks passe du fil 2020.3 au fil 2021.8 ;
  • La bibliothèque OpenSSL 1.1 est supprimée ne laissant que la dernière version de la branche 3.x ;
  • Les bibliothèques zlib et minizip utilisent leur variante zlib-ng et minizip-ng dorénavant ;
  • Le langage Python ne bénéficie plus de la version 3.7.

Projet Fedora

  • L'édition Cloud sera construite avec l'utilitaire Kiwi dans Koji ;
  • Tandis que l'édition Workstation aura son ISO générée avec l'outil Image Builder ;
  • L'image minimale ARM sera construite avec l'outil OSBuild ;
  • Fedora IoT bénéficiera d'images Bootable Containers ;
  • Il bénéficiera également des images Simplified Provisioning ;
  • Et le tout sera construit en utilisant rpm-ostree unified core ;
  • Fedora sera construit avec DNF 5 en interne ;
  • Les macros forge passent du paquet redhat-rpm-config à forge-srpm-macros ;
  • La construction des paquets échouera si l'éditeur de lien détecte certaines classes de vulnérabilité dans le binaire en construction ;
  • Phase 3 de l'usage généralisé des noms abrégés de licence provenant du projet SPDX pour la licence des paquets plutôt que des noms du projet Fedora ;
  • Clap de fin pour la construction des mises à jour au format Delta RPM ;
  • Suite du projet de ne générer les JDKs qu'une fois, et les rempaqueter ainsi à toutes les variantes du système ;
  • Compilation des paquets en convertissant plus d'avertissements comme erreurs lors de la compilation des projets avec le langage C ;
  • Les images immuables comme Silverblue seront nommées sous la dénomination Atomic pour éviter la référence au terme immuable qui est confus pour les utilisateurs.

La communauté francophone

L'association

Logo de Borsalinux-fr

Borsalinux-fr est l'association qui gère la promotion de Fedora dans l'espace francophone. Nous constatons depuis quelques années une baisse progressive des membres à jour de cotisation et de volontaires pour prendre en main les activités dévolues à l'association.

Nous lançons donc un appel à nous rejoindre afin de nous aider.

L'association est en effet propriétaire du site officiel de la communauté francophone de Fedora, organise des évènements promotionnels comme les Rencontres Fedora régulièrement et participe à l'ensemble des évènements majeurs concernant le libre à travers la France principalement.

Si vous aimez Fedora, et que vous souhaitez que notre action perdure, vous pouvez :

  • Adhérer à l'association : les cotisations nous aident à produire des goodies, à nous déplacer pour les évènements, à payer le matériel ;
  • Participer sur le forum, les listes de diffusion, à la réfection de la documentation, représenter l'association sur différents évènements francophones ;
  • Concevoir des goodies ;
  • Organiser des évènements type Rencontres Fedora dans votre ville.

Nous serions ravis de vous accueillir et de vous aider dans vos démarches. Toute contribution, même minime, est appréciée.

Si vous souhaitez avoir un aperçu de notre activité, vous pouvez participer à nos réunions mensuels chaque premier lundi soir du mois à 20h30 (heure de Paris). Pour plus de convivialité, nous l'avons mis en place en visioconférence sur Jitsi.

La documentation

Depuis juin 2017, un grand travail de nettoyage a été entrepris sur la documentation francophone de Fedora, pour rattraper les 5 années de retard accumulées sur le sujet.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le travail abattu est important : près de 90 articles corrigés et remis au goût du jour. Un grand merci à Charles-Antoine Couret, Nicolas Berrehouc, Édouard Duliège, José Fournier et les autres contributeurs et relecteurs pour leurs contributions.

La synchronisation du travail se passe sur le forum.

Si vous avez des idées d'articles ou de corrections à effectuer, que vous avez une compétence technique à retransmettre, n'hésitez pas à participer.

Comment se procurer Fedora Linux 40 ?

Fedora Media Writer

Si vous avez déjà Fedora Linux 39 ou 38 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers Fedora Linux 40. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

Autrement, pas de panique, vous pouvez télécharger Fedora Linux avant de procéder à son installation. La procédure ne prend que quelques minutes.

Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

De plus, pour éviter les mauvaises surprises, nous vous recommandons aussi de lire au préalable les bogues importants connus à ce jour pour Fedora Linux 40.