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Comment créer et utiliser un média USB live

File:Artwork DesignService fedora-iso-usb.png

Cette page explique comment créer et utiliser un média USB – que ce soit une clé (mémoire flash), ou un disque dur amovible – porteur d'une version Live de Fedora, sur lequel vous pourrez démarrer votre ordinateur et exécuter cette version de Fedora sans apporter le moindre changement à ses disques durs.

Le média USB peut inclure une fonctionnalité appelée « surcouche persistante », qui permet aux changements apportés à ce média de persister au fil des redémarrages. Sans cette « surcouche persistante », le média retourne à son état d'origine à chaque redémarrage.

Il peut aussi disposer d'une zone où stocker des informations relatives à un compte utilisateur et des documents fabriqués ou téléchargés. Cette zone peut même être chiffrée pour votre tranquillité d'esprit.

Il est également possible, pour la création de ce média Live, d'utiliser une méthode « non destructive » qui préserve vos données pré-existantes sur le média.

En combinant ces différentes fonctionnalités, vous pouvez vous promener avec votre système dans la poche, et le démarrer sur n'importe quelle machine se trouvant sur votre chemin.

Néanmoins, si vous n'avez pas besoin des fonctionnalités avancées, nous vous recommandons d'utiliser la méthode d'écriture la plus « directe » possible pour écrire votre version Live de Fedora. Cette solution vous donnera le maximum de chances de démarrer sur la plus grande variété de machines, mais elle détruira les données pré-existantes sur le média. Cette manière de faire est décrite dans les sections « démarrage rapide » en haut de cette page. Si vous désirez bénéficier des fonctionnalités avancées, les méthodes décrites plus bas vous intéresseront certainement.

Avec les versions courantes de Fedora, vous pouvez aussi écrire les images d'installation non-live de Fedora (les images d'installation DVD et réseau) sur un média USB, ce que beaucoup d'utilisateurs estiment plus adapté et plus rapide à faire que de graver un disque optique. La méthode d'écriture directe est toujours recommandée pour écrire ces images.

Démarrage rapide avec Microsoft Windows (écriture directe)

Méthode destructive
Cette méthode détruit toutes les données présentes sur le média. Des méthodes non destructives alternatives sont décrites plus loin dans cette page.
  1. Téléchargez une image de Fedora, choisissez un média USB qui ne contient que des données sacrifiables, et branchez-le sur une prise USB de votre machine.
  2. Téléchargez et exécutez SUSE Studio ImageWriter ou Rawrite32.
  3. Choisissez l'image de Fedora comme Image pour SUSE Studio ou Filesystem image pour Rawrite32 - si le fichier de l'image n'est pas visible , changez le filtrage de votre type de fichiers ou changez d'extension du nom de l'image.
  4. Choisissez le média USB dans la liste déroulante à coté du bouton Copy (Copier) pour SUSE Studio ou en tant que Target (cible) pour Rawrite32.
  5. Assurez-vous une deuxième et dernière fois que vous n'avez pas besoin des données présentes sur le média.
  6. Cliquez sur Copy(Copier) pour SUSE Studio ou sur Write to disk... (écrire sur le disque) pour Rawrite32.
  7. Attendez la fin de l'opération, puis redémarrez votre machine. Faites ce qu'il faut pour que votre machine démarre sur le média USB – généralement, il vous faut appuyer et maintenir une touche dans les premiers instants du démarrage, soit F12, F2 ou Del pour entrer dans un menu de sélection du média à démarrer. En général, l'ordinateur affiche de quelle touche il s'agit pendant un bref instant au bas de l'écran.

Démarrage rapide avec Linux (GNOME) (écriture directe)

Méthode destructive
Cette méthode détruit toutes les données présentes sur le média. Des méthodes non destructives alternatives sont décrites plus loin dans cette page.

Cette méthode est pour ceux qui utilisent Linux avec GNOME, Nautilus et l'utilitaire de disque de GNOME. Une installation standard de Fedora, ou de GNOME sur d'autres distributions, permet d'utiliser cette méthode. Sur Fedora, assurez-vous que le paquet nautilus et le paquet gnome-disk-utility sont installés. Un outil graphique d'écriture directe similaire peut être disponible avec d'autres environnements de bureau. Si ce n'est pas le cas, il faut vous orienter sur la méthode d'écriture directe en ligne de commande.

  1. Téléchargez une image de Fedora. Choisissez un média USB qui ne contient que des données sacrifiables et branchez-le sur une prise USB.
  2. Lancez Nautilus (explorateur de fichiers) – par exemple, ouvrez la vue d'ensemble en pressant la touche Super et tapez fichiers, puis pressez la touche Entrée.
  3. Trouvez le fichier téléchargé, cliquez-le avec le bouton de droite, choisissez Ouvrir avec puis Enregistreur d'image de disque dans le menu contextuel.
  4. Vérifiez une deuxième et dernière fois que vous n'avez aucun besoin des données présentes sur le média.
  5. Dans la fenêtre qui s'ouvre intitulée Restaurer l'image disque, choisissez la destination et cliquez sur Démarrer la restauration.
  6. Attendez la fin de l'opération, puis redémarrez votre ordinateur. Faites ce qu'il faut pour que votre machine démarre sur le média USB – généralement, il vous faut appuyer et maintenir une touche dans les premiers instants du démarrage, soit F12, F2 ou Del pour entrer dans un menu de sélection du média à démarrer. En général, l'ordinateur affiche de quelle touche il s'agit pendant un bref instant au bas de l'écran.

Démarrage rapide avec OS X (écriture directe)

Méthode destructive
Cette méthode détruit toutes les données présentes sur le média. Des méthodes non destructives alternatives sont décrites plus loin dans cette page.

Il n'existe malheureusement pas d'outil graphique connu pour une écriture directe sous OS X. L'utilitaire UNetbootin décrit plus loin dans cette page fonctionne sous OS X, mais on ne peut garantir qu'il produit des images de Fedora dont le démarrage soit fiable. L'outil en ligne de commande n'est pas aussi confortable que Netbootin, mais il est plus fiable.

  1. Téléchargez une image de Fedora. Choisissez un média USB qui ne contient que des données sacrifiables et branchez-le sur une prise USB.
  2. Ouvrez un terminal.
  3. Lancez la commande diskutil list. Cela affiche la liste de tous les disques connectés au système dans le format /dev/rdisk1, /dev/rdisk2 et ainsi de suite. Identifiez – avec la plus grande attention – celui qui correspond au média USB que vous voulez écrire. Ci-après, nous supposerons qu'il s'agit de /dev/rdisk2 – modifiez la commande pour qu'elle s'adapte à votre cas.
  4. Lancez la commande diskutil unmountDisk /dev/rdisk2.
  5. Tape dd if=, puis glissez et déposez l'image Fedora dans la fenêtre du terminal – cela ajoute son chemin à la commande. Maintenant, continuez cette commande en tapant of=/dev/rdisk2 bs=1m précédé d'une espace, mais ce n'est pas fini – ne pressez pas la touche Entréé maintenant. Vous devriez avoir quelque chose comme sudo dd if=/Volumes/Images/Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso of=/dev/rdisk2 bs=1m
  6. Vérifiez que le disque à écrire est bien celui que vous pensez.
  7. Pressez la touche Entrée.
  8. Attendez que l'opération se termine, puis redémarrez en maintenant la touche Alt/Option enfoncée pour ouvrir le menu de sélection du média à démarrer – vous devriez voir le logo Fedora. Cliquez-le pour démarrer.


Création d'une image Live
Un système USB Live est créé à partir de la même image ISO que celle utilisée pour créer un CD ou DVD. Vous pouvez télécharger les images ISO de la version officielle de Fedora depuis the Fedora download site. Consultez Comment créer et utiliser un CD Live de Fedora pour plus d'informations sur la manière de créer votre propre image Live personnalisée.
Guide de Fedora
La procédure documentée dans ce guide est aussi présentée en détails à http://docs.fedoraproject.org/readme-burning-isos/ . Le contenu de ce guide peut différer et être plus ou moins détaillé. Si vous éditez cette page ou trouvez un problème avec ce guide, merci de rapporter un « bug » pour qu'ilpuisse être mis à jour.T

Exigences concernant le système

  • Un ordinateur sur lequel s'exécute soit GNU/Linux, soit Windows, soit OS X.
  • Un disque USB flash, aussi connu sous le nom de « clé USB », ou un disque dur amovible USB.Pour la plupart des images Live de Fedora, vous avez besoin de 1 Go ou plus d'espace de stockage. Pour des images d'installation réseau, 400 Mo suffisent. Pour une image DVD, il faut 4.7 Go.
  • Une image ISO de Fedora, que vous pouvez télécharger depuis http://fedoraproject.org/get-fedora.

Capacité à démarrer d'un média USB

  • Tous les ordinateurs ne peuvent pas démarrer sur un média USB, à cause de certains réglages du micrologiciel BIOS et aux possibilités du système. Si votre ordinateur ne peut pas le faire, cette procédure ne vous sert à rien. Si vous n'êtes pas sûr, et que ça ne vous dérange pas de télécharger et d'installer une image sur votre média USB (probablement en effaçant ses données), le seul risque que vous encourez est de predre votre temps.
  • Si votre média USB ne fonctionne pas correctement, cette procédure peut échouer. Surveiller d'éventuelles erreurs pendant le déroulement du processus.

Démarrage UEFI et média USB

Utilisez une image 64 bits pour l'UEFI
Le démarrage UEFI est pris en charge par les versions 64 bits de Fedora uniquement.

Savoir si une image de Fedora écrite sur un média USB démarrera nativement via UEFI est une question quelque peu compliquée dont la réponse dépend de la version de Fedora, du type d'image (live ou pas) et de la méthode d'écriture utilisée pour créer ce média. Le paramètre --efi de l'outil livecd-iso-to-disk essaye de rendre ce média, écrit avec cet outil, capable de démarrer nativement par UEFI.

Depuis Fedora 20, tous les média USB écrits avec des "méthodes d'écriture directes, et tous ceux écrits avec livecd-iso-to-disk --format --reset-mbr --efi, devraient être UEFI-bootable (capables de démarrer nativement par UEFI), et quelques uns écrits liveusb-creator devraient l'être également. L'utilisation de --efi sans --format et sans --reset-mbr peut être considérée comme un meilleur effort et peut ne pas produire un média « UEFI-bootable ». Les média écrits avec d'autres méthodes et outils ne seront probablement pas capable de démarrer en UEFI nativement.

Si vous démarrez un média USB en mode UEFI navive et installez à partir de lui, vous obtiendrez une installation UEFI navive de Fedora. Si vous voulez réaliser une installation BIOS native de Fedora, vous devez vous assurer que vous avez démarré sur votre média en mode compatible BIOS, si votre micrologiciel a cette capacité. L'interface pour choisir le mode de démarrage varie avec les systèmes, c'est pourquoi nous ne pouvons vous donner des instructions précises sur ce point. Si vous rencontrez une difficulté, vous serez intéressé(e) par une méthode qui est connu pour ne pas produire un média USB UEFI-bootable et qui donc oblige votre micrologiciel à démarrer en mode compatible BIOS.

Vérification de la taille du média USB / espace libre

Comme il a été dit plus haut, le disque doit disposer d'une certaine quantité d'espace de stockage selon le type d'image que vous avez sélectionné. Si vous utilisez une méthode destructive, le média doit avoir au moins la taille de l'image ; si vous utilisez une méthode non destructive, il doit disposer d'une quantité d'espace encore libre d'autant. Quel que soit le système d'exploitation que vous utilisez, vous pouvez généralement le vérifier avec un gestionnaire de fichiers, généralement en cliquant avec le bouton de droite et en choisissant Propriétés. Ci-dessous nous présentons une capture d'écran figurant la chose sous GNOME :


Écriture de l'image

Rappelez-vous que les méthodes les plus fiables – qui vous sont recommandées si vous n'avez pas besoin de préserver le contenu antérieur de votre média et que vous n'êtes pas intéressé(e) par les fonctionnalités avancées telles que la persistance du stockage – sont les méthodes d'écriture directe décrites ci-dessus. N'utilisez ces méthodes alternatives seulement si vous avez besoin de préserver les données pré-existantes sur le média et si vous désirez des fonctionnalités avancées.

Après les méthodes « d'écriture directe », la méthode livecd-iso-to-disk est la seconde méthode la plus fiable, et prend en charge toutes les images de Fedora et l'entièreté des fonctionnalités avancées. Néanmoins, c'est un outil en ligne de commande qui n'est disponible que dans Fedora. La méthode liveusb-creator est moins fiable et ne peut pas écrire des images non live, mais c'est un outil graphique, qui prend en charge la persistance des données et l'écriture non destructive. Elle est aussi facilement disponible dans Windows et OS X.

La fiabilité, la facilité d'utilisation et la disponibilité des fonctionnalités offertes par les autres méthodes, y compris UNetbootin, est discutable, et il se peut que Fedora ne vous offre aucune prise en charge pour elles.

Utilisation de liveusb-creator (Windows et Fedora, graphique, non destructive)

Traduction : Use existing live CD -> Utiliser un live CD existant ; Target Device −> Périphérique cible ; Download Fedora -> Télécharger Fedora ; Browse -> Naviguer ; Persistant Storage -> Stockage presistant ; Overwrite Device -> Écrire sur le périphérique en écrasant l'existant

Les Live USB médias de Fedora peuvent être créés sur Windows et Fedora à l'aide de l'utilitaire liveusb-creator. Il ne peut pas créer de média USB à partir d'une image d'installation non live.

C'est un outil graphique, facile à utiliser, non destructif, et qui prend en charge la persistance des données. Néanmoins, prenez conscience que cet outil n'est pas maintenu aussi activement et testé de manière aussi approfondie que les méthodes « d'écriture directe », et peut produire un média qui ne parvient pas à démarrer sur certains systèmes, selon le format pré-existant du média et le micrologiciel du système.

Sur Fedora, vous pouvez utiliser un outil d'installation graphique pour installer le paquet liveusb-creator, ou le faire en ligne de commande.

su -c 'dnf install liveusb-creator'

Ou, pour Fedora 21 et les versions antérieures utiliser YUM :

su -c 'yum install liveusb-creator'

Sur Windows, vous pouvez télécharger l'outil depuis le site de liveusb-creator.

Pour exécuter l'outil, recherchez Fedora LiveUSB Creator dans les menus du système, ou (dans Fedora) exécutez liveusb-creator en ligne de commande.

Pour utiliser l'outil, cliquez sur le bouton de rafraîchissement à côté de la liste d'images en haut à droite (pour rafraîchir la liste des images disponibles depuis les miroirs de Fedora). Ensuite, sélectionnez une version de Fedora à télécharger dans la liste déroulante (ou sélectionnez une image ISO que vous avez déjà téléchargée en utilisant le bouton Browse (Naviguer) en haut à gauche). Sélectionnez le média USB sur lequel vous voulez écrire l'image dans la liste déroulante Target Device (Périphérique cible) et cliquez sur le bouton Create Live CD (Créer un CD live).

Vous pouvez utiliser le bouton de réglage coulissant en bas à droite pour réserver de l'espace pour la persistance des données si vous avez choisi cette option ; voir la section persistance des données pour des détails sur la manière dont cette fonctionnalité fonctionne et ses implications.

Bien identifier le nom de périphérique du média USB /dev sur Linux

Les méthodes suivantes nécessitent que vous connaissiez le nom de périphérique /dev de votre média USB – p. ex. /dev/sdc – lorsque vous l'utilisez sur Linux. Pour le trouver :

  1. Branchez le média sur un port USB.
  2. Ouvrez un terminal et exécutez la commande dmesg.
  3. Presqu'à la fin de la sortie, vous devriez apercevoir quelque chose commme :
[32656.573467] sd 8:0:0:0: [sdX] Attached SCSI removable disk

dans lequel sdX représente un parmi sdb, sdc, sdd, etc. Notez bien cette appellation car c'est le nom du disque qui va vous servir par la suite. Nous l'appellerons sdX pour rester générique. Si vous avez connecté plus d'un média USB au système, soyez attentif à bien identifier celui sur lequel vous voulez écrire – souvent le nom du fabricant et la capacité sont affichés dans le sortie précédente et vous aident à vous repérer.

Utilisation de UNetbootin (Windows, OS X et Linux, graphique, non destructive)

Fiabilité non garantie
Après chacune des versions, les volontaires du support de Fedora recoivent de rapports de problèmes à propos des images d'installation créées avec UNetbootin. L'utilisation de la version la plus récente UNetbootin disponible est connue comme conduisant aux meilleurs résultats. UNetbootin peut très bien marcher dans certains cas mais pas dans d'autres – par exemple, il crée probablement un média USB qui démarre en mode BIOS mais pas en mode UEFI. Fedora ne peut garantir la prise en charge des images créées par UNetbootin.

Bien que les résultats soient variables, il est fréquent que les méthodes écriture directe, livecd-iso-to-disk et liveusb-creator donnent de meilleurs résultats que UNetbootin. Si vous rencontrez des problèmes avec UNetbootin, contactez les développeurs de UNetbootin, pas ceux de Fedora.

UNetbootin est un outil graphique, créateur d'images USB aptes à démarrer. Son utilisation vous permet de préserver les données qui sont déjà sur votre média USB. Si vous avez du mal à démarrer malgré tout, tentez de repartir d'un média re-formaté FAT 32 et entièrement vide.

Si vous utilisez une distribution Linux 64 bits, UNetbootin pour ne pas fonctionner jusqu'à ce que vous installiez une version 32 bits de nombreuses bibliothèques. Fedora ne peut vous aider sur ce point : contactez les développeurs de UNetbootin.

  1. Téléchargez la dernière version de UNetbootin depuis le site officiel et installez le. Sur Linux, le téléchargement est un fichier exécutable  : sauvegardez-le quelque part, autorisez son exécution (à l'aide de la commande chmod ugo+x filename ou d'un gestionnaire de fichiers).
  2. Lancez-le. Sur Linux, il vous faut les privilèges du super utilisateur.
  3. Cliquez sur Diskimage et cherchez le fichier image ISO que vous avez téléchargé.
  4. Sélectionnez le type : USB drive et choisissez le nom correct pour votre média
  5. Cliquez sur OK
Périphérique pas visible
Si vous ne voyez pas votre disque sdX listé, il est possible que vous deviez le reformater. Vous pouvez le faire à l'aide du gestionnaire de fichiers ou d'un utilitaire de disque, p. ex. GNOME disk utility ("Disks") sur Fedora. Le format FAT32 est celui qui a le plus de chance de conduire à un média apte à démarrer. Cela écrasera toutes vos données sur le média.

Méthode en ligne de commande : Utilisation de l'utilitaire livecd-iso-to-disk (Fedora seulement, non graphique, méthodes non destructives et destructives disponibles)

Méthode potentiellement destructive
Cette méthode détruit toutes les données sur le média USB si le paramètre --format et passé.

L'utilisation de l'utilitaire livecd-iso-to-disk est la méthode non destructive la plus complète et la deuxième en terme de fiabilité, pour écrire des image ISO de Fedora sur un média USB, mais elle ne peut cependant être utilisée de manière fiable que dans Fedora. Elle ne fonctionne pas avec Windows ou OS X, et n'est pas prise en charge (et probablement échoue) dans les autres distributions de Linux. Commencez par utiliser (par ordre de préférence) the direct write methods, liveusb-creator, UNetbootin ou d'autres outils de tierces parties sur d'autres systèmes d'exploitation. Ce n'est pas non plus une bonne idée que d'essayer d'écrire une nouvelle version de Fedora en utilisant une version de livecd-iso-to-disk dans une bien plus ancienne version de Fedora : il est conseillé que l'écart entre les versions ne dépasse pas deux.

Assurez-vous que le paquet livecd-tools est installé avec la commande commande :

 command|rpm -q livecd-tools

S'il est installé, vous verrez le nom du paquet RPM est son numéro de version. S'il ne l'est pas il n'y aura aucune sortie.

Si livecd-tools n'est pas installé, installez-le avec la commande ci-dessous, ou avec un gestionnaire de paquets graphique. Pour Fedora 22 et les versions suivantes, utilisez DNF:

 su -c 'dnf install livecd-tools'

Ou, pour Fedora 21 et les versions précédentes, utilisez YUM:

su -c 'yum install livecd-tools'

Des informations détaillées sur l'utilisation sont disponibles dans les premières pages du script livecd-iso-to-disk , que vous pouvez aussi voir en tapant cette commande :

 su -c 'livecd-iso-to-disk --help'
Il y a aussi le manuel empaqueté.,
man livecd-iso-to-disk

Des exemples de base suivent. Rappelez-vous en premier lieu de bien identifier le nom de périphérique de votre média USB. Dans tous les cas, vous pouvez ajouter le paramètre --efi pour (essayer de) rendre le média USB apte à démarrer en mode UEFI natif.

Pour rendre un média USB apte à démarrer en tant qu'image de Fedora – sans effacer aucune donnée qu'il contient – assurez-vous que le média est monté avant d'exécuter la commande suivante et de donner votre mot de passe root lorsque vous y êtes invité(e) :

 command|su -c "livecd-iso-to-disk Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso /dev/sdX"

Voir Persistance des données plus bas pour en savoir plus sur la manière de créer un média USB Live avec plus que le simple stockage temporaire des données et réglages de l'utilisateur.

Dans le cas où le média créé avec la méthode expliquée ci-dessus ne peut démarrer, avant de refaire les partitions et de re-formater , bien souvent, restaurer le MBR permet de démarrer :

 command|su -c "livecd-iso-to-disk --reset-mbr Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso /dev/sdX"
ATTENTION:
L'utilisation de l'option --format dans la commande suivante efface toutes les données du média USB ! Lisez les instructions ci-dessous attentivement.

Si nécessaire, vous pouvez demander à livecd-iso-to-disk de re-partitionner and re-formater la média USB cibe :

 command|su -c "livecd-iso-to-disk --format --reset-mbr Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso /dev/sdX"

Méthode d'écriture directe (la plupart des systèmes d'exploitation, non graphique, destructive)

Méthode destructive
Cette méthode détruit toutes les données présentes sur le média USB. Des méthodes alternatives non destructives sont présentées ailleurs dans ce document.

Cette méthode est équivalente aux autres méthodes d'écriture directe décrites dans les sections « Démarrage rapide », mais utilise un utilitaire en ligne de commande nommé dd. Comme les autres méthodes d'écriture directe, il détruit les données présentes sur le média et ne prend pas en charge les fonctionnalités avancées comme la persistance des données. Par contre, c'est une méthode très fiable. L'outil dd est disponible dans tous les systèmes d'exploitation Unix-like, dont les distributions Linux et OS X. De plus un portage sur Windows est disponible.

La première étape est de Bien identifier le nom de périphérique du média USB. Si vous utilisez cette méthode sur Windows, avec le portage indiqué ci-dessus, la commande dd --list devrait indiquer le nom correct.

Pour écrire l'image ISO directement sur le disque, exécutez (depuis le dossier où se trouve l'image ISO):

 command|su -c "dd if=Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso of=/dev/sdX bs=8M" && sync

Ou, si vous utilisez une distribution basée sur Ubuntu :

 command|sudo dd if=Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso of=/dev/sdX bs=8M && sync

Notez que le processus prend du temps et que vous ne verrez aucune information tant que l'utilitaire s'exécute. Comme certains disques flash ne disposent pas de témoin lumineux montrant les entrées/sorties en cours, la commande sync en fin de ligne permet d'assurer que toutes les données sont écrites sur le média. Attendez le retour de l'invite de commande avant le débrancher le média USB de la prise.

Créer un média USB Live depuis un environnement Live en exécution

Si vous êtes déjà en train d'exécuter un CD/DVD/USB Live et voulez le convertir en un média USB apte à démarrer, exécutez la commande suivante :I

 command|su -c "livecd-iso-to-disk /run/initramfs/livedev /dev/sdX"

(Pour les versions antérieures à Fedora 17, utilisez /dev/live au lieu de /run/initramfs/livedev.)

Démarrer l'image

Faire du média USB le média de démarrage prioritaire. Attention votre BIOS peut être différent.
  1. Éteindre l'ordinateur.
  2. Brancher le média USB dans une prise USB.
  3. Retirez tous les autres médias amovibles tels que CD, DVD, disques USB ou disquettes.
  4. Allumer l'ordinateur. Si l'ordinateur est configuré pour démarre automatiquement du média USB, vous voyez un écran vous avertissant d'un démarrage sous 10 secondes, avec un décompteur (sauf si vous effectuez un démarrage UEFI natif, auquel cas vous voyez un menu plus succint). Si l'ordinateur démarre sur le disque dur comme à l'accoutumée, il faut le reconfigurer pour qu'il démarre sur le média USB.
    • Attendez d'être à un point non critique pour redémarrer.
    • Dans les premiers instants du démarrage, surveillez attentivement le bas de l'écran sur lequel un message vous indique sur quelle touche appuyer pour entrer dans le menu de choix du périphérique de démarrage, ou dans la configuration du micrologiciel. Enfoncez et maintenez cette touche – ordinairement une touche fonction comme F12 et la touche d'échappement) – pour entrer dans ce menu ou dans la configuration du micrologiciel. Si vous avez manqué cette opportunité – qui ne dure que quelques brèves secondes – vous devez redémarrer et essayer à nouveau.
    • Utilisez la configuration du micrologiciel – ou le menu de choix du périphérique de démarrage – pour définir le média USB comme premier périphérique sur lequel tenter de démarrer. Il peut être listé comme USB Hard Drive (disque dur USB). Chaque fabricant utilise une méthode qui lui est propre. Soyez prudent avec les réglages du micrologiciel! Votre ordinateur pourrait ne plus démarrer ou perdre certaines fonctionnalité si vous changez d'autres réglages. La plupart du temps – mais pas toujours – ces changements sont réversibles, mais il faut vous rappeler ce que vous avez changé. Si votre micrologiciel est UEFI, vous pouvez avoir le choix entre un démarrage en mode UEFI natif ou en mode compatible BIOS. Souvenez-vous que si vous avez l'intention d'installer Fedora, un démarrage en mode natif UEFI conduit à une installation de Fedora en UEFI navif et inversement pour une installation en mode compatible BIOS.
    • Sauvegardez vos changement et quittez la configuration. L'ordinateur devrait démarrer sur le média USB :

Data persistence

Data persistence means that your files and settings will remain even after you reboot your live system. You can perform updates just like a regular installation to your hard disk, except that kernel updates require manual intervention and overlay space may be insufficient. The primary use of this feature is booting a USB stick with your live image as well as the persistent changes. Note that you will need to have space on your target USB stick for the live image plus your overlay plus any other data you want on the stick.

Use the liveusb-creator tool described above to do this easily. There is a graphical slider in the interface you can use to assign space on the target stick for persistent storage.

If using the livecd-iso-to-disk tool, add the --overlay-size-mb parameter to add a persistent data storage area to the target stick. For example:

su -c "livecd-iso-to-disk --overlay-size-mb 512 Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso /dev/USBPARTITIONNAME"

where 512 is the desired size (in megabytes) of the overlay. The livecd-iso-to-disk tool will not accept an overlay size value greater than 4095 for VFAT, but for ext[234] filesystems it is only limited by the available space.

Limited Lifetime of Persistent Overlay
One very important note about using the "primary" persistent overlay for system changes is that due to the way it's currently implemented (as a Device-mapper copy-on-write snapshot), every single change to it (writes AND deletes) subtracts from its free space, so it will eventually be "used up" and your USB stick will no longer boot (see this dm-devel discussion and this page for emergency recovery). Because of these limitations, it is advisable to use the system-level persistence sparingly, for configuration changes and important security updates only. Or, if you have sufficient disk space available, changes to the LiveOS root filesystem snapshot can be merged into a new copy of the root filesystem. See this page section for instructions.

See this section for mounting the root filesystem outside of a boot.

For normal, write-many storage, use the --home-size-mb option to create a home directory filesystem for personal files. Home.img can be re-used and loop mounted outside of the Live USB environment.

The persistent overlay status may be queried by issuing this command on the live system:

dmsetup status live-rw

The returned value may look like this:

live-rw: 0 8388608 snapshot 42296/204800 176

where the fraction after 'snapshot' for the logical volume is that of 512-byte sectors consumed in the overlay.

Troubleshooting

liveusb-creator problems

Partition isn't marked bootable!

If you get the following message, you need to mark the partition bootable.

$ su -c "livecd-iso-to-disk Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso /dev/sdX"
Partition isn't marked bootable!
You can mark the partition as bootable with 
    $ /sbin/parted /dev/sdX
    (parted) toggle N boot
    (parted) quit
Cleaning up to exit...

To mark the partition bootable, run parted, and use the 'toggle X boot' command. For example:

$ parted /dev/sdX
GNU Parted 1.8.6
Using /dev/sdX
Welcome to GNU Parted! Type 'help' to view a list of commands.
(parted) print                                                            
Model: Imation Flash Drive (scsi)
Disk /dev/sdX: 1062MB
Sector size (logical/physical): 512B/512B
Partition Table: msdos

Number  Start   End     Size    Type     File system  Flags
 1      32.3kB  1062MB  1062MB  primary  fat16             

(parted) toggle 1 boot
(parted) print                                                    
Model: Imation Flash Drive (scsi)
Disk /dev/sdX: 1062MB
Sector size (logical/physical): 512B/512B
Partition Table: msdos

Number  Start   End     Size    Type     File system  Flags
 1      32.3kB  1062MB  1062MB  primary  fat16        boot 

(parted) quit                                                             
Information: Don't forget to update /etc/fstab, if necessary.             

Partitions need a filesystem label!

If you get the following message, you need to label the partition.

$ su -c "livecd-iso-to-disk Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso /dev/sdX"
Need to have a filesystem label or UUID for your USB device
Label can be set with /sbin/dosfslabel
Cleaning up to exit...

To label the partition:

su -c "dosfslabel /dev/sdX LIVE"

Partition has different physical/logical endings!

If you get this message from fdisk, you may need to reformat the flash drive, as described earlier in this guide.

MBR appears to be blank!

If your test boot reports a corrupted boot sector, or you get the following message, you need to install or reset the master boot record (MBR).

$ su -c "livecd-iso-to-disk Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso /dev/sdX"
MBR appears to be blank.
You can add an MBR to this device with
Cleaning up to exit...

To install or reset MBR:

$ su -c "livecd-iso-to-disk --reset-mbr Fedora-Live-Desktop-x86_64-20-1.iso /dev/sdX"

Issues using other Linux distributions

Ubuntu and derivative Linux distributions have a usb-creator program similar to Live USB Creator. This does not work with Fedora ISO images, it silently rejects them. usb-creator requires the ISO to have a Debian layout, with a /.disk/info file and a casper directory. Do not attempt to use this utility to write a Fedora ISO image.

The livecd-iso-to-disk script is not meant to be run from a non-Fedora system. Even if it happens to run and write a stick apparently successfully from some other distribution, the stick may well fail to boot. Use of livecd-iso-to-disk on any distribution other than Fedora is unsupported and not expected to work: please use an alternative method, such as the "direct write" methods described above.

Testing a USB stick using qemu

You can test your stick using QEMU as shown in the screenshot below.

For example, you could type the following commands:

su -c 'umount /dev/sdX1'
qemu -hda /dev/sdX -m 1024 -vga std

Mounting a Live USB filesystem

You can use the liveimage-mount script in the livecd-tools package to mount an attached Live USB device or other LiveOS image, such as an ISO or Live CD. This is convenient when you want to copy in or out some file from the LiveOS filesystem on a Live USB, or just examine the files in a Live ISO or Live CD.

Kernel updates

If you have sufficient overlay space to accommodate a kernel update on a Live USB installation, the kernel and initramfs will be installed to the /boot directory. To put these into service they must be moved to the /syslinux directory of the installation partition. This is accessible from the running Live USB filesystem at the /run/initramfs/live mount point. The new initramfs (such as initramfs-3.12.5-302.fc20.x86_64.img) and kernel (such as vmlinuz-3.12.5-302.fc20.x86_64) should be moved to replace the /run/initramfs/live/syslinux/initrd0.img and /run/initramfs/live/syslinux/vmlinuz0 files, respectively.

  • Note: dracut no longer includes the dmsquash-live module by default. Starting with Fedora 19, dracut defaults to the hostonly="yes" option, which precludes the dmsquash-live module. So, one can add a dracut config file, as root, before updating the kernel:
echo 'hostonly="no"
add_dracutmodules+=" dmsquash-live "
compress="xz"' > /etc/dracut.conf.d/01-liveos.conf

The following commands will move the new kernel and initramfs files to the device's /syslinux directory:

bootpath=run/initramfs/live/syslinux
new=3.12.5-302.fc20.x86_64

cd /
mv -f boot/vmlinuz-$new ${bootpath}/vmlinuz0
mv -f boot/initramfs-${new}.img ${bootpath}/initrd0.img

See Also